Spotify Wrapped 2024 : ma rétrospective musicale de l’année écoulée
Lors de la précédente édition du Spotify Wrapped, j’avais émis le souhait d’avoir un classement plus varié pour 2024. Eh bien, figurez-vous que cette volonté faite quasiment sous la forme d’un vœu pieux s’est réalisée, et sans trucage ! Voilà qui me donne de nouveaux artistes et de nouvelles chansons à évoquer… Je ne vais pas bouder mon plaisir, soyez-en sûrs. Installez-vous confortablement, attachez vos ceintures et montez doucement le volume, c’est parti !
Mon top titres
Un Top Titres très varié, avec tout de même trois chansons datant des années 80 et une seule redondance par rapport à l’année dernière.
Vélomoteur, Les Calamités
Je ne vais pas vous mentir, mais dès la première écoute je savais que ce titre figurerait en bonne position dans ce classement. Pourtant il m’était complètement inconnu, tout comme le nom de ses interprètes, jusqu’à cette année 2024. Assez éloigné de mes « standards musicaux », sa mélodie pop simpliste et ses paroles que je qualifierais poliment d’insouciantes (et probablement fidèles à l’époque) m’ont eu, faisant de Vélomoteur un tube imparable pour mes oreilles.
Avec 16 semaines passées dans le Top 50 en 1988, il faut croire que je ne suis pas le seul à lui trouver un petit quelque chose. Et pourtant, en se penchant un peu sur Les Calamités et sa discographie (un album et quelques 45 tours), on est davantage sur un son garage rock ou power pop que sur la production sophistiquée et la mélodie radiophonique de Vélomoteur.
Les Calamités, ce furent trois filles et un garçon originaires de Beaune qui ont sévi de 1982 à 1986, avant une éphémère reformation en 1987-1988 sous la forme d’un duo et sous la houlette de Daniel Chenevez de Niagara.
Parmi les différents passages TV de la formation pour promouvoir la chanson, j’ai choisi celui du Jacky Show qui, avec nos yeux d’aujourd’hui, parait pour le moins embarrassant.
À ce propos, l’occasion était beaucoup trop belle pour que Les Nuls, incontournable quatuor humoristique de l’époque, n’y aillent pas de leur parodie du morceau dont je vous laisse apprécier la subtilité du message.
Pour la petite histoire, j’ai découvert ce hit (n’ayons pas peur des mots) dans la chronique de Thomas Croisière sur la matinale de France Inter, l’inénarrable Radioké qui mène toujours à Michel Sardou.
Entre les ritournelles kitsch, les grands classiques et quelques pépites, on y trouve toujours de quoi parfaire sa culture musicale, briller en société… et alimenter son Top Titres Spotify Wrapped.
Bocca di Rosa, Fabrizio De André
Là aussi, je m’attendais à voir figurer ce titre en bonne place dans ce classement. En plus, ça doit être celui qui est le plus éloigné de mes styles de prédilection. S’il n’est pas forcément très connu en France, Fabrizio De André est un monument de la chanson italienne. Celui qui est surnommé Faber est l’archétype du cantautore (à savoir auteur-compositeur-interprète), populaire de ses débuts jusqu’à sa disparition en 1999.
J’ai découvert son histoire et une partie de son œuvre (abondante) après avoir assisté à un match de la Sampdoria au Stadio Luigi Ferraris de Gênes. Sur un des murs soutenant le virage Nord figurait un graffiti à sa gloire, lui qui n’a jamais caché son amour pour le Genoa, l’autre grand club de la ville ligure.
De André, c’est l’art de chanter les louanges des gens simples, des déshérité·e·s et des prostituées. C’est le cas notamment dans la chanson (que j’aime aussi beaucoup) Via del Campo, faisant référence à une célèbre artère du centre-ville de Gênes réputée pour les activités de prostitution qui s’y déroulaient.
En face B de ce single sorti en 1967 se trouvait le titre qui nous intéresse ici : Bocca di Rosa. Il s’agit du surnom accolé à une illustre femme qui donnait de l’amour « par passion » à tous les hommes de Sant’Ilario, jusqu’au jour où les autorités sont venues la chercher pour l’amener à la gare et l’éloigner du village (je vous la fais courte).
C’est une chanson d’une simplicité extrême, construite à partir d’une voix monocorde sur une guitare sèche à la mélodie discrète. Seules quelques notes enjouées débarquant de nulle part et sonnant comme une fanfare viennent animer un peu le tout. Si cela vous rappelle la musique de Georges Brassens, vous tapez dans le mille puisque l’Italien n’a jamais fait mystère de son admiration pour son homologue Français.
Pour finir, je me sens obligé de vous partager Il Bombarolo, qui est mon morceau préféré de Fabrizio De Andre. Celui-ci était présent sur l’album Storia di un impiegato, album-concept inspiré par les événements de Mai 68 et au message évidemment politique.
Ceremony, New Order
Histoire singulière que celle de Ceremony. Si le single est sorti sous le nom New Order, il s’agit en vérité d’un morceau écrit par… Joy Division. Pour les deux du fond qui n’auraient pas suivi, New Order est fondé par les trois anciens membres de Joy Division orphelins d’Ian Curtis, dont la fin tragique aura marqué l’esprit de toute une génération de fans. La dernière chanson écrite par l’ancien groupe, dont ne subsistent que des enregistrements médiocres, devient mécaniquement la première enregistrée par cette nouvelle émanation.
On y retrouve la marque de fabrique des formations jumelles de Manchester (jusqu’au virage dance music de New Order, tout du moins) et de la production minimaliste de Martin Hannett, à savoir la voix robotique de Bernard Sumner peu ou prou calquée sur celle d’Ian Curtis, les lignes de basse sophistiquées et lorgnant sur les aigus de Peter Hook, la saisissante mélancolie qui imprègne la mélodie puis la montée en puissance tout au long du morceau. La batterie de Stephen Morris étant pour sa part quasiment effacée.
Il existe deux enregistrements différents de la chanson, datant tout deux de 1981 mais dont la deuxième mouture (et la plus utilisée sur les différentes compilations) fait suite à l’incorporation de Gillian Gilbert comme guitariste dans le groupe : c’est cette version qui me plait le plus.
Pour en finir avec la genèse de Ceremony, Bernard Sumner dut utiliser un égaliseur graphique pour en reconstituer les paroles, du fait de l’absence de retranscription écrite et de la quasi-inaudibilité du chant de Curtis sur les enregistrements précédents.
Don’t You Want Me, The Human League
Vous ne connaissez peut-être pas le nom de la chanson, encore moins celui du groupe, mais nul doute que vous avez déjà entendu cet air.
Une mélodie new wave encore dans son jus, un refrain absolument accrocheur (le genre à être fredonné mécaniquement sous la douche sans qu’on sache réellement pourquoi) et un clip pas trop kitsch dans une époque qui en compte pourtant des cargaisons entières : Don’t You Want Me de The Human League est assurément un tube intemporel et qui compte.
S’il en fallait la preuve, il s’agit du single n°1 de Noël 81 vendu au total à plus de 1 500 000 copies rien qu’au Royaume-Uni, ce qui en fait le 23e plus gros succès de tous les temps outre-Manche.
Le genre de bon plan qui offre une rente à vie aux membres du groupe de Sheffield. Ça sera pas volé.
Literary Mind, SPRINTS
Est-ce une surprise de retrouver à nouveau ce titre dans ce classement ? Si vous m’aviez lu en 2023, vous répondriez « bah non, pas vraiment ». Dans l’article récap’ de l’année dernière, j’ai expliqué pourquoi cette chanson a beaucoup tourné dans mes oreilles, et comment elle est arrivée sur le podium de mes morceaux préférés (et pas troisième).
Ainsi donc, les Dublinois·e·s de SPRINTS continueront probablement de se frayer un chemin dans ces tops de fin d’année, et je ne me lasserai certainement jamais de Literary Mind. Petit bémol, toutefois : la présence sur leur premier album Letter to Self publié en janvier dernier d’une version que je trouve moins parfaite que celle sortie précédemment. La production y est un peu différente, ça sonne assurément plus « live » : plus rapide, moins d’effets et « d’émotions » sur les voix, et un son de guitare moins profond. Pas grave en soi, il est vrai.
Prochain objectif : entendre enfin ce morceau en concert. Pour cela aussi que j’ai décidé de partager un enregistrement dans les conditions du direct chez KEXP, qui passe très bien. La ligne « she’s played this game before and she’s winning » fait toujours autant dresser les poils, en tout cas.
Mon top artistes
Ici, on est plutôt dans du classique. Des groupes dont je n’ai pas ou peu parlé jusqu’à présent, mais dans des styles que j’affectionne particulièrement : punk, hardcore et crossover thrash.
Bikini Kill
En voilà un que je n’ai jamais évoqué (ou à peine) jusqu’à présent et je me demande bien pourquoi. L’erreur est désormais corrigée. Bikini Kill est un monument méconnu de la musique punk qui mérite d’être mis davantage en lumière.
Plus que sa musique, parfaitement dans l’esprit punk (compositions peu sophistiquées et accrocheuses, paroles politisées et au message direct, disques autoproduits pour certains avec un son plutôt crade), la formation s’est fait connaître pour ses messages féministes et son côté girl power, permettant à une génération de jeunes filles malmenées par le virilisme ambiant de la scène musicale de revendiquer leur droit à un meilleur traitement et leur légitimité à trouver leur place dans ce milieu.
Formé à Olympia (plus exactement, à l’université Evergreen State College) dans l’état de Washington en 1990 et mené par l’activiste Kathleen Hanna à la voix nasillarde si caractéristique, le combo était le fer de lance du mouvement appelé riot grrrl.
Évoluant au sein d’une scène DIY locale très active (fanzines, label indépendant Kill Rock Stars, autopromo des concerts, etc.), Bikini Kill fédérait autour de son nom autant qu’il pouvait être un repoussoir pour la partie la plus machiste de la scène punk.
Comment parler de Bikini Kill sans parler de Rebel Girl, probablement leur morceau le plus connu ? Dans sa version la plus célèbre, il a été produit par l’icône Joan Jett.
On y retrouve tous les ingrédients du tube punk imparable : la batterie martiale, le riff de guitare simpliste mais incisif, des paroles braillées avec rage, rage qui finit par exploser sur un refrain qui a tout de l’hymne féministe. Pour couronner le tout, ce solo de guitare qui vient saupoudrer d’un peu de truffe ce mets déjà ô combien succulent.
Dans sa forme classique, le groupe était composé de Kathleen Hanna au chant, de Tobi Vail à la batterie, de Kathi Wilcox à la basse et de Billy Karren (oui, un gars) à la guitare. Il a d’abord existé de 1990 à 1997, avant de se reformer et de repartir sporadiquement en tournée à partir de 2009 (sans Billy Karren).
Si le quatuor d’Olympia est en tête de classement, ce n’est pas vraiment une surprise pour moi. J’ai tout simplement révisé mes classiques avant d’aller les voir lors de leur tournée européenne en juin, lorsqu’elles étaient de passage à Bordeaux. Bien m’en a pris : c’était tout simplement grandiose.
Une setlist sans aucun impair, des musiciennes qui échangent leur instrument et leur fonction de façon récurrente, et une bonne ambiance mêlant fans dans la fleur de l’âge et petit·e·s jeunes qui découvrent probablement en direct celles avec qui leurs parents les ont tant gonflé·e·s.
Groupe inspiré et inspirant, Bikini Kill a une histoire singulière qui méritait d’être contée. Parmi les nombreuses anecdotes qui jalonnent son parcours, je citerais celle de la genèse du titre Smells Like Teen Spirit de Nirvana. C’est en effet à partir d’un graffiti que Kathleen Hanna avait fait sur le mur de la chambre de Kurt Cobain que le nom de la chanson a été trouvé. L’inscription indiquait « Kurt smells like Teen Spirit« , le Teen Spirit étant une marque de déodorant.
The Clash
Celui-ci est clairement le nom le plus connu de la liste. Même si vous n’aimez pas la musique rock, vous avez déjà entendu parler de The Clash. Tout du moins, vous avez forcément entendu une de leurs chansons sans le savoir.
En une décennie de carrière (1976-1986), les Londoniens auront durablement laissé leur trace dans l’histoire de la musique. Déjà par la qualité de leurs compositions, mais aussi par leur engagement politique permanent et à différentes échelles. Dans son line-up traditionnel, le groupe était constitué de Paul Simonon (basse), de Topper Headon (batterie), mais surtout de Mick Jones et du regretté Joe Strummer (disparu en 2002) au chant et à la guitare. Le duo Strummer/Jones aura ainsi écrit l’immense majorité des titres de la formation.
Figure d’autorité de la scène punk, le quatuor n’a eu de cesse de mêler les éléments traditionnels du style à d’autres influences cosmopolites, allant du jazz au hip-hop en passant par la pop, le funk, la new wave ou encore les musiques jamaïcaines (ska, rocksteady, reggae, dub).
Avec leurs deux premiers très bons disques, The Clash et Give ‘Em Enough Rope, ils ont commencé à se faire une réputation de musiciens sans concession, fidèles aux origines idéologiques et musicales du genre mais s’ouvrant de plus en plus à la diversité et aux horizons nouveaux.
Mais c’est surtout avec le chef-d’œuvre London Calling, sorti en décembre 1979, que The Clash va prendre la dimension qu’on lui connait. Un double album qui sera un véritable détonateur dans leur carrière, marquant sous différents aspects bon nombre de fans de rock venus de toutes les chapelles.
Déjà, cette pochette emblématique sur laquelle on voit Paul Simonon défoncer sa basse contre la scène, encadré par une typographie reprise d’un disque d’Elvis Presley. Ensuite, il y a les textes au message politique fort, critiquant la société et ses multiples travers, maniant habilement l’ironie. Enfin, il y a une sélection de tubes tous plus mythiques les uns que les autres : London Calling évidemment, mais aussi Rudie Can’t Fail, Lost in the Supermarket, The Guns of Brixton, Death or Glory, Train in Vain…
C’est sur ce disque qu’ils tirent toute leur quintessence, où l’éclectisme de leurs compositions s’impose réellement comme une marque de fabrique. On y trouve pêle-mêle les influences reggae et ska, le rockabilly, la soul et le rythm’n’blues des débuts, etc. Et comme toujours quelques reprises bien senties de titres parfois anciens et méconnus, qui une fois passés à la moulinette du quatuor londonien en ressortent systématiquement transformés et/ou sublimés.
Ainsi, London Calling figure sans aucun problème dans mes dix albums préférés, tous styles et artistes confondus. Par contre, ceux qui suivront m’auront moins enthousiasmé. (PS : je passe volontairement – et comme tout le monde – sous silence le sixième et dernier opus, Cut the Crap. Je crois que je ne l’ai de toute façon jamais écouté en entier).
Sandinista! est un triple album beaucoup trop long pour moi qui, je trouve, manque de chansons vraiment marquantes. Combat Rock n’a, lui aussi, jamais vraiment pris sur ma personne, malgré la présence des incontournables Should I Stay or Should I Go et Rock the Casbah.
Tiens, petite anecdote concernant ce dernier : le titre a été composé par le batteur Topper Headon, qui est malgré tout absent du clip car en cure de désintoxication au moment de son tournage. Vraiment pas de chance…
Je pense que ma chanson préférée reste Train in Vain, la dernière piste de London Calling. Elle n’était d’ailleurs pas prévue pour y figurer, étant ajoutée au dernier moment. Résultat : pas de paroles dans le livret et pas de mention du titre sur le tracklisting de la pochette.
J’ai un immense respect pour Joe Strummer, mais je crois que je préfère – à quelques exceptions près – les morceaux chantés par Mick Jones comme l’est Train in Vain. C’est un chant moins monocorde et éraillé, plus aigu et varié, qui brille davantage par son côté mélodieux et qui semble de toute façon accompagner les plus mélodiques de leurs compositions. D’ailleurs, les deux bougres savent parfaitement se compléter, tant dans le chant que dans le jeu de guitare.
Ceci était donc ma modeste contribution sur les légendaires Clash, formation ô combien respectée et influente, dont la renommée n’est plus à faire.
SNFU
Prenez votre planche de skate, on y va. SNFU est la douce abréviation pour Society’s No Fucking Use, groupe canadien de punk formé en 1981 à Edmonton et à l’arrêt depuis 2018, quelques mois avant le décès de leur chanteur Ken Chinn (dont je parlais plus en détails dans un précédent article).
Jadis bien établi sur la scène punk rock mondiale, il compte pas moins de huit albums studio étalés sur quatre décennies. Fidèles à l’esprit skate punk, les compos sont rapides et mélodiques, le chant y est clair et la voix de son ex-leader savait se distinguer des autres formations du genre.
L’apogée de leur carrière se trouve certainement sur la période allant de 1993 à 1996 où, relocalisés à Vancouver, ils ont sorti trois albums sur le légendaire label Epitath Records (je vous épargne les noms tant ils prennent un malin plaisir à choisir des dénominations à rallonge).
Pour moi, SNFU c’est avant tout Painful Reminder. Assez loin du hardcore mélodique à 200 à l’heure qu’ils jouaient le reste du temps, ce morceau beaucoup plus posé et « progressif » a le don de réveiller en moi un saisissant sentiment de mélancolie. C’est probablement l’une de mes chansons préférées, tous groupes ou artistes confondus.
L’émotion qui se dégage du refrain, la puissance du pont… On n’est pas loin de la perfection tout de même.
Dry Socket
Il est venu le moment où je dois remettre en cause la sincérité de l’algorithme. Ou du moins, son fonctionnement. Ainsi, si j’admets volontiers avoir « poncé » les artistes placés sur le podium, la présence de Dry Socket dans cette liste m’étonne beaucoup plus. Ma théorie est que Spotify valorise davantage la durée d’écoute en continu, voire la quantité de titres écoutés pour un artiste ou une formation.
Un album, un EP, un split, le tout pour une durée d’un peu plus d’une demi-heure : j’ai dû passer tout ça deux fois et hop, voilà que le groupe de Portland dans l’Oregon se retrouve dans ce classement. Qu’importe, en voici une présentation : mené par une chanteuse semble-t-il passablement énervée, Dry Socket donne dans un hardcore lorgnant largement sur le power violence, à savoir une version encore plus « radicale » de ce style musical qui secoue déjà bien comme il faut. Ça donne envie, non ?
Évidemment, je n’ai aucun mal à reconnaître que ça ne convient pas à toutes les oreilles… Et je vous épargne les quelques lives présents sur le net, parce qu’on est à la limite de l’audible.
Surra
Encore une fois, ça déménage. Ça fait un petit moment déjà que je connais le trio brésilien, originaire de la cité portuaire de Santos (ville qui a vu jadis les exploits de l’idole de tout un pays, le roi Pelé). Crossover thrash sans concession, faisant la part belle à des morceaux (très) courts et à des textes éminemment politiques scandés uniquement dans la langue de Cristina Córdula : Surra est dans la veine des légendes locales et voisins paulistas de Ratos de Porão.
Leur discographie est longue comme la liste des footballeurs auriverdes passés par le championnat de France et creuse immuablement le même sillon, à quelques détails près. Je pourrais citer l’album Escorrendo Pelo Ralo, sorti en 2019 et que j’avais particulièrement apprécié.
Voilà qu’ils sont revenus en 2024, fidèles à eux-mêmes, avec un nouvel opus intitulé Falha Crítica dont je parlerai sûrement très prochainement. #teasing
Ça y est, vous savez tout ce qu’il y a à savoir sur mon Spotify Wrapped 2024. Rendez-vous en fin d’année (ou plus certainement, en début d’année prochaine) pour le retrouver dans sa version 2025. En continuant sur la même lancée ?
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